De quoi la France peut-elle encore être fière aujourd’hui ?

De quoi la France peut-elle encore être fière aujourd’hui ?

Une question qu’on me pose souvent…

Dans mon métier, j’accompagne des familles confrontées à la perte d’un proche. Et dans ces moments si bouleversants, une phrase revient souvent, presque toujours :

« Avant, c’était mieux… »

Et c’est vrai que moi aussi, je me le dis parfois.

Les souvenirs heureux de l’enfance

Je me souviens quand j’étais petit.
Des vacances simples mais précieuses.
Aujourd’hui, je ne pourrais même plus me les offrir.
Je revois les fous rires avec mes frères et sœurs, les jeux de société en famille, les longues soirées d’été passées dehors à courir dans le square, jusqu’au coucher du soleil. 
Personne ne s’inquiétait. 
Il n’y avait pas besoin. 
Je me souviens aussi de rentrer seul de l’école en CE2.
On connaissait ses voisins.
On se disait bonjour.
On vivait ensemble, tout simplement.
Alors oui, c’était mieux. 
Peut-être parce que nous étions plus insouciants. 
Peut-être parce qu’on regardait le monde avec des yeux d’enfant.
Ou parce qu’on avait, sans le savoir, confiance les uns dans les autres.

Et aujourd’hui ? La France peut-elle encore être fière ?

Même avec les inquiétudes, même avec les doutes… Je suis convaincu d’une chose :La France peut encore être fière.
Pas d’une fierté arrogante ou tapageuse. Mais d’une fierté calme, profonde, enracinée. D’une France qui tient debout. Qui se lève tôt. Qui travaille dur. Qui soigne. Qui protège. Qui construit. Qui enseigne. Qui crée.

Ces femmes et ces hommes qu’on ne voit pas

Je pense à ces femmes et ces hommes qu’on ne montre jamais aux infos :
  • Les infirmières qui finissent de nuit et recommencent à l’aube
  • Les boulangers qui allument leur four à 3 h du matin pour que notre pays sente bon la baguette chaude
  • Les marbriers funéraires qui, en pleine canicule, descendent un cercueil à la force des bras, dans le silence respectueux d’un cimetière
  • Les éboueurs qui nettoient nos rues pendant qu’on dort
  • Les artisans, 
  • Nos agriculteurs et céréaliers qui travaillent dehors et nous
  • Les ouvriers du BTP qui coulent des fondations au lever du jour pendant que la ville s’éveille
C’est ça aussi, la France. Une France qui travaille de ses mains, avec fierté et discrétion.

Ceux qui donnent, transmettent, s'engagent

Et puis, il y a ceux qui donnent :
  • Les retraités qui s’engagent dans des associations
  • Les jeunes qui s’investissent, inventent, osent
  • Les pompiers, les policiers, les militaires qui veillent, parfois au péril de leur vie
  • Les enseignants, les agents publics, les élus locaux souvent critiqués… mais qui tiennent bon

La France invisible, mais bien réelle

Il y a aussi la France invisible, mais bien réelle : Celle de la solidarité.
Comme cette dame, une cliente de mon agence, qui me dit toujours : 
« Ce n’est plus comme avant… »
Mais qui, chaque semaine, accompagne une voisine handicapée à ses rendez-vous.

La vraie fraternité ne fait pas la une, mais elle est là, discrète, constante.


Et puis… on peut aussi être fiers "à la française"


De nos paysages.
De notre gastronomie. 
De notre langue, de notre culture, de notre patrimoine. 
De Chartres, où l’histoire éclaire encore les rues chaque soir.


La France qui gagne, elle aussi

N’oublions pas que parfois, la France gagne aussi.
  • Le foot (bravo au PSG champion d'Europe!)
  • Le hand
  • Le rugby
  • Les Jeux Olympiques (c'était il y a un an!)
  • Nos médailles
  • Notre jeunesse brillante
Oui, "c’était mieux avant"… Mais parfois, avant, c’était juste l’an dernier !

Ce que je crois profondément

Il n’y a aucune honte à aimer la France. Aucune honte à dire qu’elle mérite notre respect. Qu’elle mérite notre engagement. Qu’elle mérite qu’on se batte pour elle.

Alors… que répondre à ceux qui disent « C’était mieux avant » ?

Peut-être ceci :
« C’était différent… Et maintenant, c’est à nous de faire en sorte que ce soit encore mieux demain. »

Merci à toutes celles et ceux qui…

… donnent, soignent, protègent, bâtissent, créent, accompagnent, enseignent.
Vous êtes la France.

Et vous êtes notre plus grande fierté, vous êtes ma plus grande fierté


POMPES FUNEBRES DE FRANCE Chartres-Lucé, 57 rue de la république - 28110 Lucé 

02 37 25 82 02 ou 06 79 88 10 47 

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Article rédigé Pierre-Etienne MERCIER - Dirigeant et conseiller funéraire POMPES FUNEBRES DE FRANCE Chartres - Lucé

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