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Une conversation qui donne du sens

Il y a quelques jours, j’ai passé un appel.

Un coup de fil sans but commercial, sans arrière-pensée.

Juste un appel sincère, trois mois après des obsèques que j’ai eu l’honneur d’organiser.

J’avais accompagné cette dame pour le décès de son mari. Et ce jour-là, j’ai ressenti ce qu’on oublie parfois dans ce métier : que le deuil ne s’arrête pas à la cérémonie.

Qu’il continue.

Qu’il évolue.

Qu’il pèse, autrement.

Une voix, des mots simples, une force tranquille

Au téléphone, elle m’a parlé avec douceur, sans plainte.

Elle m’a dit combien l’équipe des soins palliatifs de l'hopital Louis Pasteur du coudray avait été présente, à l’écoute, et d’une “aide indispensable”, selon ses mots.

Elle avance chaque jour.

Un pas après l’autre.

Elle m’a dit :

"Déjà faire sa journée… c’est beaucoup. Je n’arrive pas à penser plus loin qu’aujourd’hui ou demain."

Et surtout, cette phrase qui m’est restée :

"C’est pas l’ennui… c’est l’absence qui dure."

Elle jardine, elle marche. Pas pour combler un vide, mais pour retrouver un souffle. Ce qu’elle apprécie dans ces moments, c’est aussi le calme, le fait d’être seule, loin du bruit, loin des gens. C’est ce qui l’aide à se retrouver, à vivre autrement, à “faire son deuil”, comme disent certains.

Un nouveau quotidien, dans un lieu de mémoire

Elle a quitté la maison principale pour retourner vivre dans leur maison secondaire en Bretagne. Un lieu plus simple, plus doux, plus silencieux. Elle m’a dit que marcher dans la campagne, c’était devenu son poumon d’air.

Et malgré tout cela, malgré la solitude, il y a aussi un peu de lumière : sa famille a prévu de venir cet été. Une semaine tous ensemble autour du 14 juillet. Un moment qu’elle attend.

Pourquoi je fais ce métier

Ce jour-là, cet échange m’a profondément touché. Il n’y avait rien à vendre. Rien à relancer. Juste deux personnes qui parlent.

Et moi, qui écoute.

Vraiment.

Je crois que c’est ça, ma place : Être là pour organiser les obsèques, bien sûr. Mais aussi être présent un peu après, quand l’émotion laisse place à une nouvelle forme de présence : l’absence quotidienne.

Je m’appelle Pierre-Étienne Mercier. Je suis conseiller funéraire et dirigeant de l'agence POMPES FUNEBRES DE FRANCE à Lucé, près de Chartres.

Et ce jour-là, plus que jamais, j’ai su pourquoi je fais ce métier.

📍 Pierre-Étienne MERCIER – Conseiller funéraire et Dirigeant de POMPES FUNEBRES DE FRANCE Chartres - Lucé

📞 02 37 25 82 02

🌐 chartres.pompesfunebresdefrance.com

Un engagement de chaque instant.

Article rédigé par Pierre-Etienne MERCIER, conseiller funéraire et dirigeant de POMPES FUNEBRES DE FRANCE Chartres Lucé